Voilà, la deuxième semaine très fatigante est passée.
Pour rappel, la semaine dernière nous avions appris qu’il
fallait qu’on se défasse de beaucoup de nos biens matériels. Le jeudi nous
avions appris qu’il fallait en plus se défaire de quelques euros.
Le vendredi nous avons continué notre tri drastique, ainsi
que le week-end. Il a fallu caser des choses à droite et à gauche, mais nous
avons réussi. Dimanche soir, nous avions réussi. A part deux pièces de la
maison (notre chambre et la buanderie), toute la maison était bonne à emballer
et transporter.
Les jouets étaient tous rangés, dans des boîtes. Les
vêtements étaient dans des grands sacs (ou dans des valises que nous ne pouvons
emmener en avion). Les objets étaient tous à leurs places, sans bazar. Les appareils électriques étaient débranchées, les tableaux et décos étaient décrochées des murs.
Nous avions commencé aussi à préparer la maison pour la rendre à la
propriétaire : chaque meuble que je pouvais déplacer avait droit à son
coup d’aspirateur, de chiffon, de lingette nettoyante. Hors de question que
j’embarque des meubles avec des traces de mains d’enfant. Et il fallait bien entendu avoir fini les valises au propre. Valises à faire pour deux mois, et surtout ne rien oublier de très important qui ne puisse se racheter si besoin.
Dimanche soir, donc, pour une fois, j’ai réussi à m’endormir
en cinq minutes. De fatigue mais aussi de soulagement du travail bien fait, et
de la tâche qui semblait impossible à accomplir, finalement accomplie.
Lundi matin, à 6h nous étions réveillés pour prendre notre
dernier petit déjeuner tranquillement. A 8h02 ils sont arrivés, bien ponctuels.
Je pensais qu’un rouleau compresseur arrivait, mais non. Ils étaient calmes,
tranquilles. Ils étaient contents de l’état de la maison : leur travail
était simplifié. Certes il y avait beaucoup de choses à emballer, mais tout
était déjà dans des boîtes.
Nous avons compris pourquoi le cubage de notre maison était
si important. Non, nous n’avons pas en réel 80 mètres cube de biens, mais
beaucoup moins. La différence est due à l’emballage qu’ils font : triple
tours de bulles, papiers par 2 ou 3 couches, du polystyrène, des cartons
gigantesques pour protéger les meubles. Aux autres déménagements, certains
meubles étaient protégés par une couverture… mais là, non. Chaque bas de chaise
est mis dans un carton, après avoir été recouvert de bulle. Forcément, ça prend
beaucoup plus de place.
L’équipe a donc emballé lundi et mardi matin. Il y avait un
gros questionnement sur le container : le notre fera 12 mètres de long.
Or, impossible qu’il rentre dans l’allée, et pas simple qu’il reste dans la rue
à cause de la gêne pour les autres riverains, et de la distance de portage. Ils
ont décidé de venir avec un container mardi, plus petit, et un autre mercredi,
plus petit aussi. Ils mettront le tout dans le grand container dans leur
entrepôt plus tard. Sachant que le container doit être celé normalement devant
nous, nous devons faire confiance. Ils ont eu bien du mal à rentrer le gros
camion avec petit container car un 4x4 bloquait leur passage. Ils s’y sont mis
à 4 et ont réussi à déplacer le 4x4 suffisamment pour que le camion fasse sa
manœuvre. Il parait que les gars ont eu un grand sourire de soulagement de voir
qu’ils n’auront pas de portage à faire.
Le premier jour ils étaient 4, dont certains pas doués en
orthographe. Je précise qu’ils étaient tous Français, je ne me permettrais pas
de me moquer d’un immigré, étant donné que je serai bientôt l’immigrée qui fera
des fautes d’orthographe. Nous avons donc eu des paquets nommés :
Berssau – bercau -Atulié – ateulier - Boffé – petite muble
de joués -Boles – Lamps - Divert
Ca nous a gentiment fait sourire. Pour le reste, ils étaient
polis, courtois, super cools. Moi, je leur ai offert le café à volonté, et ils ont apprécié leurs pauses matinales et après le déjeuner. Nous avons été cools les uns envers les autres, et ce furent trois jours tranquilles.
Pendant ce temps là, Francky goes to Hollywood. Même sans bureau. Le monde peut bien s'arrêter de tourner, tant qu'internet et la machine à café fonctionneront, François |
Pendant que ces gentils messieurs travaillaient pour nous,
j’ai dû aller à la sécu pour faire « tamponner » une ordonnance.
J’avais prévu le truc à l’avance : en Juin je suis allée chez le médecin
pour demander, pour Pierre et moi, une ordonnance pour long voyage. Le temps
qu’on trouve des médecins là-bas, mieux vaut avoir un peu d’avance. Mais pour
avoir les médicaments, il faut que cette ordonnance soit validée à la sécurité
sociale. Pour cela, nul besoin de prouver qu’on part en voyage. Ils veulent
juste vérifier la liste des médicaments, et que le médecin ait écrit une sorte
de phrase magique. Il se trouve que le mien n’était pas assez sorcier, et
s’était trompé dans la formule. Le malheureux avait écrit « pour 4
mois ». Aïe. Les ordonnances de plus de 3 mois doivent être absolument
validées quinze jours avant départ ! Et là, bien entendu « aucun
pharmacien n’acceptera… il faut qu’il y ait écrit « pour cause de départ à
l’étranger, à délivrer en une fois ». Comme si, une fois face à
l’apothicaire, les mots m’auraient manqué pour expliquer la situation. Donc je
suis retournée chez le doc, qui a gentiment refait son ordonnance avec la
formule magique.
Lundi soir, repas à la crêperie au pied de la Cathédrale. Au revoir grande Dame. |
Retour le lendemain à la sécu, là, la dame râlait pour
l’écriture du médecin qui ne lui plaisait guère. Damned, en plus il faut être
caligraphiste ? Après avoir râlé comme un putois, elle a finalement
tamponné les deux petites ordonnances, après m’avoir fait signer des
déclarations sur l’honneur. Il a fallu que je remplisse la déclaration sur l’honneur
de mon fils. Pas en tant que parent, ou de représentant légal. Non, en tant que
lui. Je sais pas si le fait d’être fille de juristes et femme de juriste me
fait plus tiquer que quelqu’un d’autre, mais pour moi, ça ressemble drôlement à
un mensonge. Je voulais écrire « mère de … atteste sur l’honneur que… »
mais elle m’a dit de ne pas le faire. Bon, on s’en fiche, je crois pas que mon
fils viendra un jour me le reprocher un jour. Ah, l’administration…
J’ai ensuite eu le bonheur d’aller à la CAF. Oui, bonheur,
car il n’y avait aucune attente, et c’est un miracle. La dernière fois que je
suis allée à la CAF, j’habitais encore dans le 15ème arrondissement
de Paris, donc il y a au moins 8 ans. Là, j’ai annoncé au gars de l’accueil que
je souhaitais officialiser ma sortie du territoire pour arrêter les prestations
sociales. Il avait l’air carrément surpris. Après, il m’a demandé pourquoi on
partait « vous en avez marre c’est ça ? »
« Non, mon mari est muté pour son travail »
« ah… la chance. Angleterre ? »
« non, USA »
« oh ! vraiment de la chance. Où ? »
« Californie »
J’ai senti que le mec allait s’effondrer.
« vous avez des enfants ? Ah ben oui, sinon vous
ne seriez pas là. Ce sera vraiment mieux pour eux, vraiment… Apprendre
l’anglais et tout ça, non vraiment. Vous revenez quand ? »
« A priori, jamais »
« Oh là là, vraiment, c’est super »
Le mec est tout de même un employé de l’Etat, c’était assez
étrange.
J’ai aussi eu le temps de rencontrer une copine sur le
parking Kiabi. Grand moment de classe internationale. Ou trans-régionale au
moins : elle habite dans les Vosges, était sur la route des vacances, et
m’achetait les vêtements de Gabrielle trop petits, en 8 ans. Je lui avais dit
que ça lui éviterait des frais de port. J’ai pris une vraie claque… la nana est
depuis une sorte de Guru. Elle a un mari et deux enfants. Pas grands… 4et 6 ans
environ. Et son coffre était RANGE et avait de la PLACE. Oui, de la place,
beaucoup de place. A l’intérieur de la voiture, point de papier de gâteaux, ou
de pulls qui trainent par terre, ni de bout de jouets lego. Rien. Et c’était
une berline, même pas un monospace. Il faut vraiment que je gère mieux nos
voyages en voiture. Et mes enfants…
Mercredi, les gars ont fini. Ils étaient 5 depuis mardi. Ils
ont été bien dans les temps, sans se presser ni perdre de temps. Ils n’ont pas
pu tout emmener. Dans la matinée, le piano est parti. Le transport coûte à peu près la moitié du vrai prix du piano, mais bon... un souvenir d'enfance, ça ne se perd pas. Comme il est parti tard, les gars ont pensé à me laisser mes partitions (ils écrivent mal mais ne sont pas idiots du tout). Ils ont aussi choisi de faire la cuisine en dernier pour que nous puissions manger tranquillement encore un peu. A ce propos, ces derniers jours nous avons choisi des repas qui nous manquerons bientôt: melon charentais, boudin blanc, crêpes de sarrasin, quenelles...
346 colis au total, qui partiront dans quelques jours sur la mer pour 4 semaines de navigation. Quand j'ai plaisanté sur la possibilité que le bateau coule, le gars a répondu "non, ça n'arrive pas... au pire ça flotte. Oui oui, la dernière fois, ils ont retrouvé les container échoués sur une plage. Que ça prenne l'eau? non... c'est hermétique. Puis avec le GPS, on le retrouvera votre container!". Me voilà rassurée. Ou pas.
346 colis au total, qui partiront dans quelques jours sur la mer pour 4 semaines de navigation. Quand j'ai plaisanté sur la possibilité que le bateau coule, le gars a répondu "non, ça n'arrive pas... au pire ça flotte. Oui oui, la dernière fois, ils ont retrouvé les container échoués sur une plage. Que ça prenne l'eau? non... c'est hermétique. Puis avec le GPS, on le retrouvera votre container!". Me voilà rassurée. Ou pas.
Ils sont partis à 15h, et le soir nous avions pris la route,
avec la camionnette, pour emmener des choses chez ma grand-mère à Bernay :
le frigo, le sèche-linge, un meuble de salle de bain pour elle, le micro-ondes
pour ma mère, et tout un tas de bazar. Nous avons dormi là-bas, et constaté que
les enfants avaient clairement pris le contrôle de la situation : Ils ont
profité de la fatigue de leur grand-mère, qui doit s’occuper de leur
arrière-grand-mère, pour vivre selon leurs règles : comme des punks. Ils
sont malins quand même, ils ont su tirer toutes les ficelles. J’ai bien essayé
de contester la situation, mais j’ai compris qu’en une soirée, je ne réussirais
pas à prendre le dessus. Ils se fichent totalement de nous causer de la
fatigue, du souci ou du travail. Tant qu’ils ont leurs jus de fruits, leurs
lego, et leurs dessins animés, tout va (sauf la maison et nos oreilles).
Demandez-leur de se laver les cheveux ou de ramasser les voitures qui font du
tout-terrain dans le jardin, et la vague de protestation grandit. Ils ont été
particulièrement démoniaques. Pour la peine, il a fallu les séparer. Le garçon
du milieu ayant des cordes vocales puissantes et aigues, c’est lui que nous
avons choisi pour ramener avec nous. Les deux mamies ont eu 24h beaucoup moins
bruyantes.
Pollution du tour de France. C'est la faute du maillot à pois rouges. Forcément. |
Seul un petit garçon de 6 ans peut apprécier un véhicule pareil |
Passer pour un Dieu, acte I: le laisser faire de l'essence |
Jeudi matin, départ avec le brailleur, en camionnette. Oh
qu’il était heureux. Nous avons même croisé des cerfs et des faons dans les
champs de blé moissonnés. Il a compté le nombre de tracteurs croisés, ainsi que
les Porsche. Bon à savoir, il y a plus de tracteurs en Normandie qu’à Londres.
Par contre pour les Porsche, mieux vaut être à Londres. Nous avons ensuite
remis des meubles (ceux qui restaient comme la table de cuisine et son banc,
les placards du garage, les pots du jardin etc) pour les emmener vers Dourdan
où vit mon amie Karine. Oh merci Karine de nous avoir aidé à nous débarrasser
en un si court laps de temps. Je sais que tu as l’impression de nous
dépouiller, comme d’autres amis, mais quand on a 10 jours pour trouver un foyer
à la moitié de nos meubles, je t’assure que c’est un soulagement de savoir
qu’ils vont chez des amis ou la famille, et pas à la décharge. Rentrés à temps
pour rendre la camionnette, puis pour commencer le ménage. Raphaël a même
refait de la peinture. Au passage, j’ai oublié mon rendez-vous chez le
dentiste. Elle m’a pris le soir tout de même, sinon clairement, elle ne me
revoyait plus.
Ensuite, le temps de rentrer, d’une douche, et un super
dîner chez des amis nous attendait. Que cette soirée était douce ! Merci
Iris et Paul. Mais nous avons revu beaucoup de monde dans la semaine: Vendredi avant, nous avons vu Mélina et David. Samedi soir nous avions eu la visite d’Anne-Sophie et
Jean-Marie. Dimanche c'était Misun qui venait prendre un siège de bureau. Lundi j’ai amené des affaires à donner pour l’école à Hélène, Mardi
soir nous avions livré les vélos que Mathilde et Roland nous ont achetés (ils
n’ont plus de voiture en ce moment).
Jeudi nous avons vu Clarisse, femme de ménage de ma belle-mère devenue
la nôtre, et devenue une amie. Les enfants l’appelaient mamie parfois. Elle a
pris sa retraite depuis, mais nous continuons de la voir. Et on est passé chez
Virginie offrir une statue dragon à sa fille aussi. On revoit beaucoup de monde, mais
personne n’ose dire au revoir (surtout moi, qui finis toujours par « à
bientôt ». Sauf Paul qui a sifflé la marseillaise pour la peine. Et le dernier jour, Vendredi, François a revu nos anciens voisins Bruno et Isabelle, qui lui ramenaient des papiers trouvés dans le tas de partitions que sa mère leur avait donné (la mère de François, vous suivez?). Beaucoup de témoignages d'amitiés qui sont très agréables, et tristes à la fois. Doux et mélancoliques.
Lorsque nous avions fait notre pot de départ, on nous a dit
« c’est fou le nombre de personnes que nous ne connaissons».
Forcément, on a rarement fait de soirées avec beaucoup de monde, et donc on a
peu mélangé nos amis. On aurait dû. On a appris que plusieurs amis avaient
beaucoup apprécié se rencontrer. Certaines amitiés commencent j’espère.
Vendredi, mon père est venu pour terminer des papiers et
nous amener, le brailleur et moi, en
Normandie. François me trouvait trop stressée et préférait que je sois loin
pour finir de nettoyer et rendre la maison. Il est rentré en Normandie vendredi
soir, après avoir fait la visite de sortie avec la propriétaire. Elle est très
tâtillon. C’est dommage, nous lui avons installé des placards, laissé un meuble
qui manquait terriblement dans sa cuisine, et François a passé deux fois 10h de
travail sur ses ordinateurs. Il semblerait que la gentillesse soit parfois à
sens unique. Tant pis, nous avons mieux à faire maintenant, et on a compris que
l’argent allait en diminuant, alors récupérer la caution (il y a des volets
extérieurs à nettoyer et la vitre d’un velux à laver, on verra combien elle va
nous facturer ça) était illusoire. Pendant ce temps là, je m'amusais dans les rayons du supermarché à regarder tout ce que je ne trouverai plus dans quelques jours. Orangina, rillettes, petits écoliers... Mais je n'ai acheté que des biscuits normands pour les premiers jours. La place en valise est très limitée.
Dimanche matin, branle-bas de combat pour essayer de
remballer encore nos affaires et ne rien oublier. Arrivés en région parisienne
vers 13h, check-in à l’hôtel et dépose des valises, et hop un mac do. J’en peux
plus du mc do… j’ai hâte de retrouver une vie « normale ». Enfin,
c’est pas pour tout de suite, mais j’espère avoir au moins l’occasion de
cuisiner pour de vrai dans moins d’une semaine. Retour à l’hôtel pour vérifier
les valises, les papiers, le poids des valises, le remplissage des valises, les
tenues à sortir pour la première nuit à San Francisco avant de reprendre
l’avion pour Sacramento, les tenues à sortir en avion en cas d’enfant beaucoup
trop sali (merci Misun pour le conseil !), les papiers, les papiers, et
les papiers. Ensuite, détente en emmenant les enfants, avec les grands-parents,
à l’exposition Lego. Retour à l’hôtel pour un décrassage des petits démons en
règle : ongles, cheveux, oreilles… On retire la terre de partout. En
Normandie, au moins ils auront pris le grand air, et auront eu une meilleure
vie qu’avec nous au milieu du déménagement. Mais ils sont retournés à l’état
sauvage. La propreté n’est pas du tout une qualité naturelle dans la nature
humaine. Le soir, on va dîner avec Mathilde et Roland, qui rentrent d’auvergne. Allez, une dernière pizza. je crois que j'ai transmis à Mathilde ma malédiction de la Calzone (quand j'en commande, y'a toujours un truc qui va pas). Désolée!
Même à l'expo Lego, la Cathédrale est là, ou plutôt son vitrail. |
Demain c’est le grand départ, le grand stress pour être à l’heure. Les grandes larmes aussi.
Au revoir France, au revoir tout le monde. A bientôt de l’autre côté de l’Océan
Bonne route à vous, on sait ce qu'on perd.... mais vous saurez transformer chaque moment de cette nouvelle vie en moment de bonheur. Il y aura des moments difficiles et il vous faudra une capacité d'adaptation hors du commun, mais vous êtres des warriors ;)
RépondreSupprimerJe vous envoie milles baisers et ma plus tendre affection.
A bientôt....... <3
Ma jolie famille
RépondreSupprimerje vous souhaite un beau voyage.
merci pour ce beau récit.
je sais que tu es dans l'avion
j'espère que tu auras pu changer les places
j'espère que les clous sont sages
que le chat dort bien du vaccin
que le chien respire bien
j'ai si hate de savoir que vous êtes bien arrivés
je t'embrasse
Et voilà, j y suis allée de ma petite larme, bravo... Hâte de pouvoir de nouveau "pomper" tes idées couture 😊
RépondreSupprimerbon je SAIS que vous êtes bien arrivés c est obligé
vite de vos nouvelles!
bises
Mélina et David
Alors, il paraît qu'on peut commenter, ici, maintenant!
RépondreSupprimerRhââ, tu aurais dû voir notre camion de déménagement, Map, il était presque aussi petit et bien rangé que le coffre de notre voiture!
C'est vraiment sympa, ce blog que tu tiens; j'ai gardé les billets des pages suivantes pour tout lire dans l'ordre chronologique!
Merci Marine. Ah nous aussi, pour une fois, le camion était bien rangé. Bien entendu, car ce n'est pas nous qui avons géré ça. Hum hum... on est vraiment trop encombrés (enfin là, faut presque tout racheter!)
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