dimanche 26 juillet 2015

Au Revoir

Voilà, la deuxième semaine très fatigante est passée.

Pour rappel, la semaine dernière nous avions appris qu’il fallait qu’on se défasse de beaucoup de nos biens matériels. Le jeudi nous avions appris qu’il fallait en plus se défaire de quelques euros.
Le vendredi nous avons continué notre tri drastique, ainsi que le week-end. Il a fallu caser des choses à droite et à gauche, mais nous avons réussi. Dimanche soir, nous avions réussi. A part deux pièces de la maison (notre chambre et la buanderie), toute la maison était bonne à emballer et transporter.


Les jouets étaient tous rangés, dans des boîtes. Les vêtements étaient dans des grands sacs (ou dans des valises que nous ne pouvons emmener en avion). Les objets étaient tous à leurs places, sans bazar. Les appareils électriques étaient débranchées, les tableaux et décos étaient décrochées des murs. Nous avions commencé aussi à préparer la maison pour la rendre à la propriétaire : chaque meuble que je pouvais déplacer avait droit à son coup d’aspirateur, de chiffon, de lingette nettoyante. Hors de question que j’embarque des meubles avec des traces de mains d’enfant. Et il fallait bien entendu avoir fini les valises au propre. Valises à faire pour deux mois, et surtout ne rien oublier de très important qui ne puisse se racheter si besoin. 





Dimanche soir, donc, pour une fois, j’ai réussi à m’endormir en cinq minutes. De fatigue mais aussi de soulagement du travail bien fait, et de la tâche qui semblait impossible à accomplir, finalement accomplie.


Lundi matin, à 6h nous étions réveillés pour prendre notre dernier petit déjeuner tranquillement. A 8h02 ils sont arrivés, bien ponctuels. Je pensais qu’un rouleau compresseur arrivait, mais non. Ils étaient calmes, tranquilles. Ils étaient contents de l’état de la maison : leur travail était simplifié. Certes il y avait beaucoup de choses à emballer, mais tout était déjà dans des boîtes.
Nous avons compris pourquoi le cubage de notre maison était si important. Non, nous n’avons pas en réel 80 mètres cube de biens, mais beaucoup moins. La différence est due à l’emballage qu’ils font : triple tours de bulles, papiers par 2 ou 3 couches, du polystyrène, des cartons gigantesques pour protéger les meubles. Aux autres déménagements, certains meubles étaient protégés par une couverture… mais là, non. Chaque bas de chaise est mis dans un carton, après avoir été recouvert de bulle. Forcément, ça prend beaucoup plus de place.

L’équipe a donc emballé lundi et mardi matin. Il y avait un gros questionnement sur le container : le notre fera 12 mètres de long. Or, impossible qu’il rentre dans l’allée, et pas simple qu’il reste dans la rue à cause de la gêne pour les autres riverains, et de la distance de portage. Ils ont décidé de venir avec un container mardi, plus petit, et un autre mercredi, plus petit aussi. Ils mettront le tout dans le grand container dans leur entrepôt plus tard. Sachant que le container doit être celé normalement devant nous, nous devons faire confiance. Ils ont eu bien du mal à rentrer le gros camion avec petit container car un 4x4 bloquait leur passage. Ils s’y sont mis à 4 et ont réussi à déplacer le 4x4 suffisamment pour que le camion fasse sa manœuvre. Il parait que les gars ont eu un grand sourire de soulagement de voir qu’ils n’auront pas de portage à faire.



Le premier jour ils étaient 4, dont certains pas doués en orthographe. Je précise qu’ils étaient tous Français, je ne me permettrais pas de me moquer d’un immigré, étant donné que je serai bientôt l’immigrée qui fera des fautes d’orthographe. Nous avons donc eu des paquets nommés :
Berssau – bercau -Atulié – ateulier - Boffé – petite muble de joués -Boles – Lamps - Divert



Ca nous a gentiment fait sourire. Pour le reste, ils étaient polis, courtois, super cools. Moi, je leur ai offert le café à volonté, et ils ont apprécié leurs pauses matinales et après le déjeuner. Nous avons été cools les uns envers les autres, et ce furent trois jours tranquilles.

Pendant ce temps là, Francky goes to Hollywood. Même sans bureau.
Le monde peut bien s'arrêter de tourner, tant qu'internet
et la machine à café fonctionneront, François beauceron bossera.
Pendant que ces gentils messieurs travaillaient pour nous, j’ai dû aller à la sécu pour faire « tamponner » une ordonnance. J’avais prévu le truc à l’avance : en Juin je suis allée chez le médecin pour demander, pour Pierre et moi, une ordonnance pour long voyage. Le temps qu’on trouve des médecins là-bas, mieux vaut avoir un peu d’avance. Mais pour avoir les médicaments, il faut que cette ordonnance soit validée à la sécurité sociale. Pour cela, nul besoin de prouver qu’on part en voyage. Ils veulent juste vérifier la liste des médicaments, et que le médecin ait écrit une sorte de phrase magique. Il se trouve que le mien n’était pas assez sorcier, et s’était trompé dans la formule. Le malheureux avait écrit « pour 4 mois ». Aïe. Les ordonnances de plus de 3 mois doivent être absolument validées quinze jours avant départ ! Et là, bien entendu « aucun pharmacien n’acceptera… il faut qu’il y ait écrit « pour cause de départ à l’étranger, à délivrer en une fois ». Comme si, une fois face à l’apothicaire, les mots m’auraient manqué pour expliquer la situation. Donc je suis retournée chez le doc, qui a gentiment refait son ordonnance avec la formule magique. 

Lundi soir, repas à la crêperie au pied de la Cathédrale.
Au revoir grande Dame.
Retour le lendemain à la sécu, là, la dame râlait pour l’écriture du médecin qui ne lui plaisait guère. Damned, en plus il faut être caligraphiste ? Après avoir râlé comme un putois, elle a finalement tamponné les deux petites ordonnances, après m’avoir fait signer des déclarations sur l’honneur. Il a fallu que je remplisse la déclaration sur l’honneur de mon fils. Pas en tant que parent, ou de représentant légal. Non, en tant que lui. Je sais pas si le fait d’être fille de juristes et femme de juriste me fait plus tiquer que quelqu’un d’autre, mais pour moi, ça ressemble drôlement à un mensonge. Je voulais écrire « mère de … atteste sur l’honneur que… » mais elle m’a dit de ne pas le faire. Bon, on s’en fiche, je crois pas que mon fils viendra un jour me le reprocher un jour. Ah, l’administration…

Parait que les déménagements stressent les chats... 

J’ai ensuite eu le bonheur d’aller à la CAF. Oui, bonheur, car il n’y avait aucune attente, et c’est un miracle. La dernière fois que je suis allée à la CAF, j’habitais encore dans le 15ème arrondissement de Paris, donc il y a au moins 8 ans. Là, j’ai annoncé au gars de l’accueil que je souhaitais officialiser ma sortie du territoire pour arrêter les prestations sociales. Il avait l’air carrément surpris. Après, il m’a demandé pourquoi on partait « vous en avez marre c’est ça ? »
« Non, mon mari est muté pour son travail »
« ah… la chance. Angleterre ? »
« non, USA »
« oh ! vraiment de la chance. Où ? »
« Californie »
J’ai senti que le mec allait s’effondrer.
« vous avez des enfants ? Ah ben oui, sinon vous ne seriez pas là. Ce sera vraiment mieux pour eux, vraiment… Apprendre l’anglais et tout ça, non vraiment. Vous revenez quand ? »
« A priori, jamais »
« Oh là là, vraiment, c’est super »
Le mec est tout de même un employé de l’Etat, c’était assez étrange.

Le chaton a trouvé ses marques. Elle a dormi sur les valises pendant 10 jours.
J’ai aussi eu le temps de rencontrer une copine sur le parking Kiabi. Grand moment de classe internationale. Ou trans-régionale au moins : elle habite dans les Vosges, était sur la route des vacances, et m’achetait les vêtements de Gabrielle trop petits, en 8 ans. Je lui avais dit que ça lui éviterait des frais de port. J’ai pris une vraie claque… la nana est depuis une sorte de Guru. Elle a un mari et deux enfants. Pas grands… 4et 6 ans environ. Et son coffre était RANGE et avait de la PLACE. Oui, de la place, beaucoup de place. A l’intérieur de la voiture, point de papier de gâteaux, ou de pulls qui trainent par terre, ni de bout de jouets lego. Rien. Et c’était une berline, même pas un monospace. Il faut vraiment que je gère mieux nos voyages en voiture. Et mes enfants…

Mercredi, les gars ont fini. Ils étaient 5 depuis mardi. Ils ont été bien dans les temps, sans se presser ni perdre de temps. Ils n’ont pas pu tout emmener. Dans la matinée, le piano est parti. Le transport coûte à peu près la moitié du vrai prix du piano, mais bon... un souvenir d'enfance, ça ne se perd pas. Comme il est parti tard, les gars ont pensé à me laisser mes partitions (ils écrivent mal mais ne sont pas idiots du tout). Ils ont aussi choisi de faire la cuisine en dernier pour que nous puissions manger tranquillement encore un peu. A ce propos, ces derniers jours nous avons choisi des repas qui nous manquerons bientôt: melon charentais, boudin blanc, crêpes de sarrasin, quenelles...
346 colis au total, qui partiront dans quelques jours sur la mer pour 4 semaines de navigation. Quand j'ai plaisanté sur la possibilité que le bateau coule, le gars a répondu "non, ça n'arrive pas... au pire ça flotte. Oui oui, la dernière fois, ils ont retrouvé les container échoués sur une plage. Que ça prenne l'eau? non... c'est hermétique. Puis avec le GPS, on le retrouvera votre container!". Me voilà rassurée. Ou pas.

15 min de travail à 2 gars costauds = 800€
3 jours sans enfants = 3 h de piano
Ils sont partis à 15h, et le soir nous avions pris la route, avec la camionnette, pour emmener des choses chez ma grand-mère à Bernay : le frigo, le sèche-linge, un meuble de salle de bain pour elle, le micro-ondes pour ma mère, et tout un tas de bazar. Nous avons dormi là-bas, et constaté que les enfants avaient clairement pris le contrôle de la situation : Ils ont profité de la fatigue de leur grand-mère, qui doit s’occuper de leur arrière-grand-mère, pour vivre selon leurs règles : comme des punks. Ils sont malins quand même, ils ont su tirer toutes les ficelles. J’ai bien essayé de contester la situation, mais j’ai compris qu’en une soirée, je ne réussirais pas à prendre le dessus. Ils se fichent totalement de nous causer de la fatigue, du souci ou du travail. Tant qu’ils ont leurs jus de fruits, leurs lego, et leurs dessins animés, tout va (sauf la maison et nos oreilles). Demandez-leur de se laver les cheveux ou de ramasser les voitures qui font du tout-terrain dans le jardin, et la vague de protestation grandit. Ils ont été particulièrement démoniaques. Pour la peine, il a fallu les séparer. Le garçon du milieu ayant des cordes vocales puissantes et aigues, c’est lui que nous avons choisi pour ramener avec nous. Les deux mamies ont eu 24h beaucoup moins bruyantes.

Pollution du tour de France. C'est la faute
du maillot à pois rouges. Forcément.

Seul un petit garçon de 6 ans peut apprécier un véhicule pareil

Passer pour un Dieu, acte I: le laisser faire de l'essence
Jeudi matin, départ avec le brailleur, en camionnette. Oh qu’il était heureux. Nous avons même croisé des cerfs et des faons dans les champs de blé moissonnés. Il a compté le nombre de tracteurs croisés, ainsi que les Porsche. Bon à savoir, il y a plus de tracteurs en Normandie qu’à Londres. Par contre pour les Porsche, mieux vaut être à Londres. Nous avons ensuite remis des meubles (ceux qui restaient comme la table de cuisine et son banc, les placards du garage, les pots du jardin etc) pour les emmener vers Dourdan où vit mon amie Karine. Oh merci Karine de nous avoir aidé à nous débarrasser en un si court laps de temps. Je sais que tu as l’impression de nous dépouiller, comme d’autres amis, mais quand on a 10 jours pour trouver un foyer à la moitié de nos meubles, je t’assure que c’est un soulagement de savoir qu’ils vont chez des amis ou la famille, et pas à la décharge. Rentrés à temps pour rendre la camionnette, puis pour commencer le ménage. Raphaël a même refait de la peinture. Au passage, j’ai oublié mon rendez-vous chez le dentiste. Elle m’a pris le soir tout de même, sinon clairement, elle ne me revoyait plus.

Pendant ce temps là, Toby Chien et Kiki la doucette
Ensuite, le temps de rentrer, d’une douche, et un super dîner chez des amis nous attendait. Que cette soirée était douce ! Merci Iris et Paul. Mais nous avons revu beaucoup de monde dans la semaine: Vendredi avant, nous avons vu Mélina et David. Samedi soir nous avions eu la visite d’Anne-Sophie et Jean-Marie. Dimanche c'était Misun qui venait prendre un siège de bureau. Lundi j’ai amené des affaires à donner pour l’école à Hélène, Mardi soir nous avions livré les vélos que Mathilde et Roland nous ont achetés (ils n’ont plus de voiture en ce moment).  Jeudi nous avons vu Clarisse, femme de ménage de ma belle-mère devenue la nôtre, et devenue une amie. Les enfants l’appelaient mamie parfois. Elle a pris sa retraite depuis, mais nous continuons de la voir. Et on est passé chez Virginie offrir une statue dragon à sa fille aussi. On revoit beaucoup de monde, mais personne n’ose dire au revoir (surtout moi, qui finis toujours par « à bientôt ». Sauf Paul qui a sifflé la marseillaise pour la peine. Et le dernier jour, Vendredi, François a revu nos anciens voisins Bruno et Isabelle, qui lui ramenaient des papiers trouvés dans le tas de partitions que sa mère leur avait donné (la mère de François, vous suivez?). Beaucoup de témoignages d'amitiés qui sont très agréables, et tristes à la fois. Doux et mélancoliques. 

Lorsque nous avions fait notre pot de départ, on nous a dit « c’est fou le nombre de personnes que nous ne connaissons». Forcément, on a rarement fait de soirées avec beaucoup de monde, et donc on a peu mélangé nos amis. On aurait dû. On a appris que plusieurs amis avaient beaucoup apprécié se rencontrer. Certaines amitiés commencent j’espère.

J'ai pris le paquet orange. Je vous dirai si c'est bon.

Le Meuh Cola
Le cidre bouché

Vendredi, mon père est venu pour terminer des papiers et nous amener,  le brailleur et moi, en Normandie. François me trouvait trop stressée et préférait que je sois loin pour finir de nettoyer et rendre la maison. Il est rentré en Normandie vendredi soir, après avoir fait la visite de sortie avec la propriétaire. Elle est très tâtillon. C’est dommage, nous lui avons installé des placards, laissé un meuble qui manquait terriblement dans sa cuisine, et François a passé deux fois 10h de travail sur ses ordinateurs. Il semblerait que la gentillesse soit parfois à sens unique. Tant pis, nous avons mieux à faire maintenant, et on a compris que l’argent allait en diminuant, alors récupérer la caution (il y a des volets extérieurs à nettoyer et la vitre d’un velux à laver, on verra combien elle va nous facturer ça) était illusoire. Pendant ce temps là, je m'amusais dans les rayons du supermarché à regarder tout ce que je ne trouverai plus dans quelques jours. Orangina, rillettes, petits écoliers... Mais je n'ai acheté que des biscuits normands pour les premiers jours. La place en valise est très limitée.



Samedi, journée en Normandie. L’herbe y est toujours verte, même en cas de canicule. Enfin là, il fait plutôt frisquet. Une veste et une écharpe quand le reste du pays crève de chaud… On a fait un tour au marché en regardant bien les vieilles maisons, les couleurs des étals. Le soir, nous avons fait un quadruple anniversaire : Gabrielle (6 juillet), Mamie (16 Juillet), Papa (31 Juillet) et moi (4 Août). Pour cela, il fallait absolument un gâteau qu’on ne trouvera pas là-bas : une tarte normande (avec le chiboutz dessus, miam).


Dimanche matin, branle-bas de combat pour essayer de remballer encore nos affaires et ne rien oublier. Arrivés en région parisienne vers 13h, check-in à l’hôtel et dépose des valises, et hop un mac do. J’en peux plus du mc do… j’ai hâte de retrouver une vie « normale ». Enfin, c’est pas pour tout de suite, mais j’espère avoir au moins l’occasion de cuisiner pour de vrai dans moins d’une semaine. Retour à l’hôtel pour vérifier les valises, les papiers, le poids des valises, le remplissage des valises, les tenues à sortir pour la première nuit à San Francisco avant de reprendre l’avion pour Sacramento, les tenues à sortir en avion en cas d’enfant beaucoup trop sali (merci Misun pour le conseil !), les papiers, les papiers, et les papiers. Ensuite, détente en emmenant les enfants, avec les grands-parents, à l’exposition Lego. Retour à l’hôtel pour un décrassage des petits démons en règle : ongles, cheveux, oreilles… On retire la terre de partout. En Normandie, au moins ils auront pris le grand air, et auront eu une meilleure vie qu’avec nous au milieu du déménagement. Mais ils sont retournés à l’état sauvage. La propreté n’est pas du tout une qualité naturelle dans la nature humaine. Le soir, on va dîner avec Mathilde et Roland, qui rentrent d’auvergne. Allez, une dernière pizza. je crois que j'ai transmis à Mathilde ma malédiction de la Calzone (quand j'en commande, y'a toujours un truc qui va pas). Désolée!



Même à l'expo Lego, la Cathédrale est là, ou plutôt son vitrail.
Et c’est la fin de notre dernière semaine Française. Oui je fais dans le mélo. Mais ça fait des mois, en fait, que je regarde chaque chose, chaque monument, chaque personne en me disant que c’est peut-être la dernière fois, que j’apprécie vraiment chaque moment, chaque seconde, pour les graver en mémoire. Oui, il y aura des retours en France pour les vacances. Oui, oui. Mais ce sera plus pareil. Et croyez-moi, dire au-revoir à sa mamie de 92 ans est encore plus dur. Je sais bien qu’elle sera moins connectée à internet que les « jeunes ». Et aussi qu’à son âge, il n’y a aucun moyen qu’elle voyage pour nous voir là-bas. Mais Mamie a un sacré caractère, alors j’espère bien qu’aux vacances d’été 2016 elle verra les trois démons débarquer. Même si j’espère que le brailleur aura baissé dans les décibels, que le petit têtu aura mis du coca dans son vin, et enfin que la grande aura compris qu’elle n’est pas une ado encore.

Demain c’est le grand départ, le grand stress pour être à l’heure. Les grandes larmes aussi.


Au revoir France, au revoir tout le monde. A bientôt de l’autre côté de l’Océan

Château du Max, en Auvergne, quelques minutes avant le Baptême des jumeaux
de Mathilde. 12 Juillet 2015.

5 commentaires:

  1. Bonne route à vous, on sait ce qu'on perd.... mais vous saurez transformer chaque moment de cette nouvelle vie en moment de bonheur. Il y aura des moments difficiles et il vous faudra une capacité d'adaptation hors du commun, mais vous êtres des warriors ;)
    Je vous envoie milles baisers et ma plus tendre affection.

    A bientôt....... <3

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  2. Ma jolie famille
    je vous souhaite un beau voyage.
    merci pour ce beau récit.
    je sais que tu es dans l'avion
    j'espère que tu auras pu changer les places
    j'espère que les clous sont sages
    que le chat dort bien du vaccin
    que le chien respire bien
    j'ai si hate de savoir que vous êtes bien arrivés
    je t'embrasse

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  3. Et voilà, j y suis allée de ma petite larme, bravo... Hâte de pouvoir de nouveau "pomper" tes idées couture 😊
    bon je SAIS que vous êtes bien arrivés c est obligé
    vite de vos nouvelles!
    bises
    Mélina et David

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  4. Alors, il paraît qu'on peut commenter, ici, maintenant!
    Rhââ, tu aurais dû voir notre camion de déménagement, Map, il était presque aussi petit et bien rangé que le coffre de notre voiture!
    C'est vraiment sympa, ce blog que tu tiens; j'ai gardé les billets des pages suivantes pour tout lire dans l'ordre chronologique!

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    1. Merci Marine. Ah nous aussi, pour une fois, le camion était bien rangé. Bien entendu, car ce n'est pas nous qui avons géré ça. Hum hum... on est vraiment trop encombrés (enfin là, faut presque tout racheter!)

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