mercredi 29 juillet 2015

Le grand voyage

Après le déplacement des objets, il faut à présent déplacer les humains. Normalement, dans de meilleures conditions.


Si vous suivez bien, les meubles vont mettre environ 8 semaines à nous parvenir. Nous avons besoin de beaucoup moins de temps. Il y a, dans l’entreprise de mon mari, deux possibilités de relocation (peut-être plus, mais nous en connaissons au moins deux). La première consiste à donner une prime à l’employé, et qu’il se démerde pour tout faire. La deuxième consiste à être pris en charge par une entreprise qui va tout organiser. Avantage du deuxième : moins de travail, et normalement, ça coûte moins cher à l’employé.

Nous avons la deuxième. Pourtant, je trouve ça assez désagréable de dépendre d’eux pour ce déménagement. Ils nous avertissent qu’à la dernière minute, font des bourdes etc. Si j’avais organisé les choses seule, j’aurais envoyé mes meubles et rendu ma maison, puis passé un bon mois en famille ou avec des amis, puis pris l’avion, puis eu quelques semaines pour trouver un logement avant que les meubles arrivent. Et vous allez voir un exemple de pourquoi laisser les autres gérer pour nous n'est vraiment pas un bon plan. Nous sommes parfois mieux servis par nous-mêmes.


Là, on a eu un déménagement 10 jours avant la date officielle de début de travail de mon mari. Donc pas le choix, on part dans la foulée pour se débarrasser du jet lag avant qu’il ne commence, et on va attendre 6 semaines à l’hôtel que nos affaires arrivent. On a du temps pour trouver un logement, donc… nous cherchons à acheter. Il se trouve qu’une location impliquerait un nouveau déménagement dans un an, et j’avoue que je n’en ai plus du tout envie, je suis fatiguée, 4 déménagements en 9 ans c’est beaucoup.

Donc départ lundi, pour une arrivée le mardi. Chemin prévu : Paris-Montréal. Montréal-San Francisco. Une nuit à l’hôtel car arrivée à 21h. Départ en avion le lendemain San Francisco-Sacramento.



Nous avons quitté notre hôtel près de chez mes parents peu après 8h du matin. François nous a déposé chez eux, qui avaient gardé les deux autres enfants : June bug le Bouledogue Français, et Lady bug le chaton Exotic Shorthair. Maman me garde les deux turbulents garçons, et avec mon père et Gabrielle, nous nous dirigeons chez le vétérinaire avec qui nous avions rendez-vous à 8h45. Dans la salle d’attente, les animaux sont calmes. La véto est gentille, elle fait le vaccin pour le chat, en nous disant que ça risque de la rendre somnolente, puis vérifie le poids et la santé de June (8kg600, régime efficace). Tout est en ordre. Nous avons les deux passeports pour animaux, les vaccins en règle. On rentre.


Nous reprenons la route vers 10 heures 30. Deux voitures : nous sommes 6 et mes parents n’ont pas de monospace avec sièges dans le coffre. Donc nous avons deux grosses valises, chien et chat, trois enfants, trois valises, 4 sacs à dos. On fait route et on arrive à l’aéroport vers 11h30, comme François qui était allé rendre sa voiture de fonction. Plus de maison, plus de voiture. Sur ce point, nous sommes chanceux, nous n’avons pas eu à vendre de voiture ou de maison, c’est beaucoup plus facile. François nous a rejoint avec son ami et collègue Didier qui a accepté gentiment de l’amener avec ses 3 grosses et 3 petites valises à Roissy.


Nous sommes au complet, place à l’enregistrement. Je pensais que ce serait plus rapide. Mais nous y avons passé presque 40 minutes. Pas à faire la queue, non… juste à enregistrer chien, chat, vérifier les papiers, peser les 5 grosses valises, puis les 3 petites cabines, puis les 5 sacs à dos. Le chien, qui avait besoin de perdre un kilo pour être acceptée en cabine est pesée, avec son sac, à 10.1 kg. Elle est tout de même acceptée avec ses 100 grammes de trop.

Nous repartons de l’enregistrement avec nos 10 billets d’avion :
5 pour Paris-Montréal, départ à 14h45, arrivée à 16h30, soit 7h45 de voyage
5 pour Montréal-San Francisco, départ à 17h45, arrivée à 20h59, soit 6h14 de voyage

Il existe un Paris-San Francisco direct. Air France le fait en 11h20. On doit passer par Air Canada car ils sont les seuls en période estivale à prendre les chiens et chats jusqu’à 10kg (cage incluse). Air France acceptait jusqu’à 8kg. Et pour la soute, nous avons deux races qui sont interdites car respirant mal. La véto a dit que notre boulette, pour une bouledogue, respirait très bien. Donc elle n’aurait pas vu de contre-indication à la soute. Mais, pas le choix pour nous, c’est cabine ou fret pour le chien. Et le fret est plus long et traumatisant pour le chien (plus cher aussi). Donc, on se fait un très gros voyage pour un chien.


Une fois les bagages enregistrés, il est midi trente à peu près, nous cherchons à manger dans un restaurant avec mes parents et Didier. Hélas, il n’y a rien : macdo ou brioche dorée. Il y a bien une sorte de brasserie, mais ils n’acceptent pas les trolleys à bagages, ni les animaux. On est coincés. François en plus est stressé de passer la sécurité et la douane à temps pour attraper l’avion. Donc on fini par dire au revoir, comme des voleurs, à la famille et à passer la barrière des gens qui partent.
De l’autre côté, on passe en premier la douane. On a oublié de signer le passeport du petit dernier…

Une petite signature et c’est bon. Pour la sécurité, il y a beaucoup plus de monde en attente. François sort sa carte handicapée, qui va lui permettre de ne pas passer trente minute debout. Le pauvre, avec le déménagement et tout ce qu’on a eu à faire depuis plusieurs jours, souffre beaucoup plus que d’habitude. On arrive à la sécu et le temps de sortir de chaque bagage les bidules électroniques, enlever les montres, sortir la pochette avec les liquides de moins de 100 ml … bref, 15 minutes de plus. On a même sorti le chat de son panier, pour ne pas passer aux rayons X. Elle fait craquer toutes les filles et femmes à la ronde.

Etape passée, nous n’avons pas fait biper le portail. Rien n’est problématique non plus. Ouf.

Ensuite on va vers la salle d’embarquement : tout au fond au fond. J’imagine pas le faire en courant. On cherche encore à manger. Il y a encore un macdo, mais de l’autre côté. Un starbucks ? Pas vraiment top pour les enfants. Une brioche dorée annoncée qu’on ne trouve pas. Reste un Exki, qui semble pas trop mal (un peu cher mais on est à l’aéroport), et qui est le dernier choix de toute façon. Les 4 autres prennent un sandwich, moi un truc bizarre au poulet indien et à la purée de patate douce. J’ai mangé trop de sandwichs ces derniers jours… et on prend de bons desserts, pour se remettre. Ensuite, nous allons dépenser nos derniers euros à la boutique. Des trucs chocolatés aux enfants, et nous on rachète du parfum (il restait seulement des fonds de bouteilles, et bouteilles lourdes… donc ils sont restés en France).



En repartant vers l’enregistrement, nous apercevons dans une boutique un sac Lancel Jaune. Je l’avais vu l’an dernier avec François (pas exactement le même) et j’avais résisté à l’achat en disant « non, ce serait mieux dans un pays ensoleillé. Si on réussit, tu me l’offriras pour la Californie ». Et il était là, ce sac, tout jaune soleil, détaxé et avec -40%, à une semaine de mon anniversaire… Donc, dernière folie. Ca tombe bien, j’ai mis tous mes sacs dans le container, sauf un sac « mommy duty » de chez Cath Kidston.

On embarque en avion. Les gens nous regardent bizarrement avec nos 3 gosses et 2 animaux. "C'est plus un voyage, mais un déménagement là!" "oui oui monsieur, c'est exactement un déménagement" "ah bon? vraiment? alors oui, pas le choix, faut emmener les animaux". En plus, nous ne sommes pas tous côtes à côtes. Les garçons sont surexcités depuis des heures, là ils ne savent plus où donner de la tête. La dame qui est à côté de moi me fait le coup de Corinne Lepage dans le train en 2008 (j’étais assise avec Gabrielle et sa marraine. J’avais pris le train car enceinte pour aller à Montpellier. Quand elle nous a vu nous installer avec un bébé de 2 ans, elle a dit « ah, ben j’espère qu’ils vont lui mettre un film qu’on ait la paix ! j’ai pas envie d’être emmerdée par un gosse ». Gabrielle, sage comme une image, n’avait même pas fait entendre le son de sa voix. J’aime pas les aigris…). Sauf que ma voisine là ne sait pas que je parle anglais. Ca commence bien. Un type me propose de changer de place avec ma fille pour que je puisse la voir et être près d’elle. Oh, comme la gentillesse fait oublier les aigris !


Nous décollons. Moi je pleure à chaudes larmes, mais comme l’aigrie d’à côté s’en fiche totalement, au moins j’ai la paix. Les enfants n’ont pas eu peur. Ils étaient bien plus intéressés par l’écran devant eux : des films à regarder. Ca vaut mieux qu’un premier voyage en avion… Le chat et le chien dorment gentiment. Vers 16h, ils nous servent un déjeuner. Menu spécial pour les enfants. Gabrielle et Pierre n’en veulent pas. François a refusé son plateau pour finir celui de Pierre. Raphaël a mangé un peu. Le chien a tout fini. Pour une fois qu’elle pouvait manger ! Gabrielle et Pierre n’ont mangé que le sucré, ça leur a fait un goûter. En fait en avion, on passe son temps à manger. Et boire.
Pas de chance pour les enfants, le système de l’écran a rencontré des perturbations. Le commandant de bord a dû redémarrer le système 3 fois, ils n’ont eu un film qu’au bout d’un certain temps. Pas plus mal, finalement. Ca rend les gens complétement autistes. Chacun regarde son écran avec ses oreillettes. Ca fiche une paix royale dans l’avion. Sauf mes enfants : Pierre n’arrive pas à mettre les oreillettes car ses oreilles sont trop petites. Quand il a réussi, il ne les a plus retirées : il parlait donc très fort. Bon, ok, quand il a crié « maman je t’aime », tout le monde a regardé en trouvant ça mignon, pour une fois.






Arrivée à 16h30, pour nous il était déjà tard. 22h30. Pierre a une habitude depuis bébé : il s’endort en voiture, toujours au dernier feu rouge avant d’arrivée. Il a recommencé : il s’est endormi pendant l’atterrissage.  Les perturbations avant qui ont secoué l’avion ne l’ont pas embêté du tout, ni les deux autres.

En attendant que papa récupère son sac à dos
L’avion a pris un tout petit peu de retard après son arrivée car le tunnel pour sortir n’était pas prêt. Ensuite il a fallu réveiller le petit. Une fois tout le monde sorti, nous avons été ralentis par un fauteuil roulant. Puis François a oublié son sac à dos dans l’avion. Puis on est tombés sur une queue phénoménale pour la douane : La canadienne avait un gros problème visiblement, les gens n’étaient pas habitués. Pour les correspondances pour les USA, il y avait une autre file, qu’on a prise. On arrive à la sécu, il faut à nouveau sortir tout le bazar des sacs. Bien entendu, Raphaël a envie de faire pipi… Alors je l’emmène. On repasse la sécurité (ou la nana avait bien envie de confisquer le chaton pour le garder pour elle). Ensuite, queue pour la douane US. On est appelés à passer de l’autre côté par un tableau (on se croirait chez ikea). Sauf que c’est long et on voit les minutes s’ecouler… avec angoisse. A un moment ils appellent les gens pour le prochain vol pour San Francisco. On est 3 familles, et avec notre barda, on passe en dernier. Le douanier nous dit qu’il y a un problème… on a tous les 4 un visa L2 et c’est la première fois qu’on vient avec, il faut donc aller dans le bureau derrière remplir des papiers, ça prendra du temps. Aïe. Et Raphaël a encore envie d’aller aux toilettes. Devant le mec de la douane US, ça fait un peu la honte. Mais on y va, je l’emmène encore aux toilettes, avec Pierre cette fois. Nous avions aussi emmené de notre cher pays Beauceron un bouquet de 7 blés. Ca porte bonheur et fortune pendant un an. Hum… quand il a fallu déclarer des vegetables, je l’ai fait. Je leur ai dit de le mettre à la poubelle. Après un interrogatoire, ils ont accepté de ne pas chercher plus loin : François ressortait de la salle pour les papiers de visa, et il fallait courir pour avoir l’avion.

Et on l’a raté, à 5 minutes près.

Dommage…

Direction donc le service clientèle Air Canada. Là, il y a 2 cas devant nous. On attend. Ensuite le monsieur, gentil, nous dit que pour San Francisco, les deux prochains vols sont pleins, il faut attendre le même vol le lendemain. 24h d’attente à l’aéroport… Ou sinon il peut nous mettre dans le vol vers Los Angeles, qui part dans 20 minutes. Le temps de faire les papiers, on y court. Ouf, ils sont un peu en retard. François appelle le service de voyage de son entreprise, qui est censé gérer tout ça : il faut annuler l’hôtel à San Francisco, nous en trouver un à LA, et remplacer le vol SF-SAC par un LA-SAC. Le vol dure 6 heures. Ca devrait le faire pour un service qui s’occupe que de voyages, non ?
On monte dans l’avion. Chien, chat, 3 enfants… on est séparés en 2 groupes : françois et le petit brun. Moi et les deux grands. Pas de problème : il est minuit pour eux, ils ont donc dormi tout le long. 6 heures donc. Pas durs à gérer pour une fois. Mais le chaton, lui, ne voulait plus dormir. Elle a miaulé la moitié du temps. Faim probablement… Besoins naturels aussi.

En vrai on est très fatigués... 
Le chemin à parcourir en 6 h. Tout un continent à traverser.

On atterrit à LA à 22h, heure locale pensant que la société de voyage nous aura fourni une solution. Que nenni. J’ai aussi eu peur pour mes bagages : ils arrivent tous ! Nos 150 kg de bagages sont là. Plus les 3 sièges auto…

François les appelle, est mis en attente. Au bout de 2 heures, ils ont toujours rien à nous proposer. Ils sont nuls, mais alors vraiment. Ils ont osé finir par dire « sorry, we have no solution ». Laisser donc une famille avec des petits enfants à minuit dans un aéroport ne dérange pas le gars plus que ça. Il est de 6 à 8h du matin pour eux, ils sont crevés, mais ont dormi 6 heures, donc ont aussi une très forte envie de courir. Moi je n’ai pas dormi : les pieds de Gabrielle et Raphaël, dans leurs sommeils, allait écraser le panier du chat. Je surveillais donc que tout le monde termine le voyage vivant.

1h30 ici, à côté du carrousel à bagages... 
Après avoir pleuré de désespoir un bon coup (fatigue fatigue), j’ai fini par crier un peu sur mon mari, de lui dire qu’il fallait arrêter d’attendre une solution venant d’un call center à perpet-les-oies. Il voulait prendre un shuttle pour voir si un hotel pourrait nous prendre, et revenir essayer d’avoir un vol le lendemain. Donc se trimballer 150 kg de bagages sans certitude qu’un hotel aurait 2 chambres pet friendly pour nous, et repartir vers 6h du mat pour essayer d’avoir un avion que nous pourrions encore rater si les enfants, fatigués, trainent. Que font TOUS les américains quand ils sont coincés dans un aéroport ? Ils vont louer une voiture. Donc on a pris les 150 kg de bagages dans un shuttle qui mène chez AVIS (Hertz était complet). Là, le mec a probablement eu pitié de nous, il nous a fait le meilleur prix : au lieu de 600$, il nous a fait 300$ pour une journée de location d’un gros véhicule 8 places. Hourra !! Je me fiche de savoir si l'entreprise nous remboursera ou pas. Mais ça fait toujours bien moins cher qu'hotel +  billets d'avion. A vrai dire, c'est moins cher que les seuls 2 billets pour le chien et le chat pour faire SF-Sacramento.

Le chat est sage, très sage... 
Au moins quand je demande une photo, les garçons cessent de bouger... 
Parking Avis, vu d'un seul angle. Une navette shuttle arrivait toutes les 5 min
C'est à peu près aussi grand qu'un parking Ikea. Rempli de voitures à louer.
Pour charger la voiture, je demande à Gabrielle de tenir le chien. Les garçons font les zouaves, émerveillés par cette voiture gigantesque. Ils veulent mettre leurs sièges auto ci ou là. On râle un bon coup (en fait, je râle tout le temps), je leur dit qu’il faut attendre qu’on ait terminé de mettre les bagages dans le coffre pour voir s’il y aurait de la place au dernier rang : il n’y en a pas, ce sera pour les valises cabines et le chien. Mais où est le chien ?????

Disparue. Totalement !

On crie, on court. Raphaël la retrouve au milieu de cet immense parking au milieu de la nuit. Gabrielle pleure de sa bêtise… Tout va bien. On part.



Alors là, faut dire : François n’a jamais conduit de voiture si grosse, n’a jamais conduit aux USA, et a dormi probablement que 3 heures. Il y a 7 heures de route. TOUT VA BIEN. Au moins on est en sécurité dans une voiture, on a 24 heures pour faire ce voyage.




On s’est souvent arrêté dans les stations-services pour faire pipi et se réveiller, et acheter à manger ou boire. François a eu beaucoup de mal à tenir face à la fatigue, la dernière heure fut la pire. Moi qui voulait tenir par solidarité, j’ai piqué du nez en me réveillant quelques secondes plus tard. J’imagine en voiture. On a bien essayé, vers 2h du mat, de se mettre dans une aire d’autoroute pour dormir… mais quand la voiture ne roule plus, les enfants se réveillent, et nous ont empêché de dormir. Impossible donc. Seule solution : tenir jusqu’à l’hôtel, coûte que coûte.



A 9 heures, nous sommes arrivés. Normalement, les arrivées sont à 13 heures… Ils nous ont très gentiment offert le petit déj, mais sans les animaux qui sont interdits. La dame est revenue ensuite nous dire qu’une des chambres sera libres dès que le ménage sera fait, vers 10h30 ou avant. Oh, que la gentillesse fait du bien !! Les enfants ont mangé, très copieusement. Ils ont retrouvé leur télé chérie.


Ensuite nous sommes allés au pet store juste à côté pour acheter le nécessaire pour ces pauvres animaux : croquettes, gamelles, laisse pour june (on a perdu l’autre dans l’immense voiture), litière… Quand on rentre, la réception nous informe gentiment que nous pouvons aller dans notre chambre. Génial !!! Y’a plus qu’à sortir les 150 kg de bagages. Une fois fait, ce fut le moment des douches. Puis aller acheter de la nourriture pour les humains : Sur conseils, nous sommes allés chez trader’s joe. Tout me parait beaucoup plus cher qu'en France. A part le maïs, que j'adore faire au micro onde ou au BBQ. On se croirait là-bas dans un grand frais, mais version hype.


pour 1$, j'ai pris le sac, je le trouvais joli.
Avant de faire les courses, il fallait faire l’essence : ce fut un moment très délicat, nos cartes étant refusées. Il a fallu aller dans la station-service d’à côté pour que la carte soit acceptée. 80$ d’essence. Il fait chaud, vraiment très chaud. Et il parait que le lendemain sera pire.

Au retour, on mange quelques légumes. François doit aller rendre la voiture à l’aéroport. J’impose aux enfants une sieste, avant d’aller à la piscine. Ils s’endorment (moi avec) vers 14 heures. François revient, puis revient une autre fois. Je vois qu’il fait nuit. Je me réveille, il est 22h ici. Je me mets en pyjama, et on recouvre les enfants d’une couverture. La clim est trop forte, et trop bruyante. On se rendort. 


Réveil à 4h du mat. Finalement, on avait besoin de plus qu’une sieste. Pierre est allé vomir, Raphaël aussi. On ne sait pas pourquoi… adaptation à la nourriture ? Mains sales avant de manger ? François ne se sent pas super bien. Gabrielle et moi tenons le coup. Ça pourrait être une gastro : avec l’avion, les virus contaminent presque tout le monde.

Depuis qu'ils ont à mangé, ils vont mieux. Lady joue à chat avec
le chien. Savez-vous où elle est? Y'a que June qui trouve pas.
Il est 7 heures, ils ont réussi à rester sages. On va descendre pour le petit déjeuner. Le reste du programme de la journée dépendra de la fatigue, des estomacs, et de la voiture de location qu’on devrait avoir pour un mois. Mais c’est l’entreprise qui s’en charge, alors j’ai de gros doutes sur l’organisation…

7 commentaires:

  1. tu es ma super héros Map. j'aurais pleuré :)

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    1. mais j'ai pleuré un peu... puis je me suis repris. On avait 3 gosses et on était perdus au milieu d'un aéroport la nuit. Fallait bien trouver une solution...

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  2. Bon et alors cette voiture de loc pour un mois... elle est là ou pas?
    Je suis ravie de suivre votre joli périple sans retour... même si les débuts m'ont vite fait passer l'envie (très virtuelle... je suis bien trop casanière) de m'expatrier. J'espère que vous trouverez vite vos marques et que les USA vous apporteront ce que vous cherchez.

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    1. Oui, les marques viennent vite. C'est un pays occidental, les différences sont pas si grandes. Notre plus grand problème reste la nourriture. J'ai hâte d'avoir une voiture et pouvoir me déplacer quand je veux, ou je veux.

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  3. Je ne me lasse pas de te lire! ! Tu es vraiment douée pour raconter les histoires! !!quel courage!

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    1. Merci beaucoup. Je suis surtout trop bavarde...

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  4. Non c'est parfait. J'adore et on apprend p l ein de choses

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